Il y a quelques semaines nous avons enfilé les Flames ( voir ici ) pour assister à la fashion week.

Avec son ambiance de folie et ses looks ahurissants aussi bien sur le carpette que sur le trottoir  bref le grand mix des défilés. Au premier rang desquels les filles et les gars du moment se pressent avec leur maxi lunettes noires.
La Recouserie en tant que chroniqueuse majeure de la Mode à été cette année invitée à assister à quelques uns des défilés. Youpi sauf que les activités cumulées  de rédac cheffe et de costumière à l’Alcazar ne m’ont pas permis de m’échapper pour y aller comme je l’aurais souhaité… Donc je me suis dit tiens donc on va se le faire à la maison. Je serais la it top influenceuse assise au seul premier rang de mon canapé, pas de souci de badge ni d’invitation, pas de flash, pas de stress ni de blablas… Facile me direz-vous j’achète deux trois journaux de mode et hop je compile…. mais les journaux en question sont de plus en plus people et de moins en moins mode. Les numéros spécial mode pèsent 5 kilo et demi avec beaucoup de photos de montres et de sacs qui me rappelent à chaque page que j’ai raté ma vie. Le seul truc drôle c’est de chercher en tout petit sur les pub la phrase : photographie retouchée.

Voici donc ma chronique en pyjama

Tout d’abord je dois reconnaître qu’il est dur le chemin pour arriver au défilé. Vous voulez voir les dernières collections et sur le net vous savez tout ce qui tourne autour du défilé, à quel bras était untel. Quelles sont les filles du moment, les influenceuses, les accidents de tétons ( assez fréquents paraît-il ) les derniers tatouages bref de l’info dure dure.
Donc j’ai tout vu assise dans mon canapé consciencieusement en faisant mon job. J’ai gribouillé des silhouettes, avalé des (kilo)mètres de pellicules (chips) en prenant des notes.
Tiens des épaules très 80, des tailleurs chics détournés, de l’imprimé lézard. Oh de la taille bien haute et tous ces coloris pastels.

Les robes de Valentino sont plissées, drapées, structurées ou blousées magnifiques en noir où en  rouge très dessinées. Mais bof ces sandales à plumes ça vous rabaisse au ras du bitume… Que penser des filets de pêcheurs en corsage pour bronzer en carré ?

Chanel à la plage… oui mais au Grand Palais, grandiose. Et tous jouant avec leur propre image d’où des logos géants révisités affichés bien large et en travers du buste, du mollet ou des oreilles comme un clin d’oeil assumé sans bling. Bref une note streetwear decomplexée.

Du motif à gogo, le python est partout, pourquoi pas. Mais pas sûre que j’ose la culotte en coton sous la robe transparente ou alors dans une autre ville… Parfois on s’autorise à arborer ailleurs des tenues que l’on ne mettrait pas chez soi. Je parlerais moins des baskets brodés et des sacs détournés car en total look je frise l’overdose. .. c’est limite.

Tiens sur les podiums aussi on recycle, Carla Bruni, Eva Herzegova.
Et là miracle lors du dernier défilé nous avons pu admirer Ashley Graham mannequin grande taille forcément sublime qui en impose de la courbe et du déhanché. Pile au moment où épuisée par tant de beautés affamées j’entame (et je termine pif en une même phrase pouf) un paquet de biscuits bicolores en forme de rond de réglisse… Ouffff je suis arrivée au bout, maintenant il va falloir digérer tout ça.